Notes, extraits, bouts de pages et bouts de vie

Tes yeux

étaient deux collines

de noisetiers sauvages

qui dévalaient la pente des jours

sans que personne ne put les arrêter.

Ils entrèrent dans les ténèbres

d’où aucune berceuse de mère ou de sœur

ne put les ramener.

Je te laisse à cette infranchissable porte

avec ma voix avec mes mots

pour te tenir compagnie.

MP Mischitelli